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Carole Majewski, une femme de tête à la barre des pompiers de Maintenon



Carole Majewski, une femme de tête à la barre des pompiers de Maintenon

Depuis son adolescence, Carole Majewski nourrit un rêve : devenir pompier. Inspirée par son grand-père, ancien maître-chien dans l’armée, elle se lance dans l’aventure en intégrant les jeunes sapeurs-pompiers de Saint-Rémy-sur-Avre. « Ce métier m’a tout de suite attirée, pour ses valeurs de solidarité et d’entraide », confie-t-elle.


Après des années de formation et de progression, elle décroche en 2022 le concours d’officier, une étape décisive dans sa carrière. Aujourd’hui cheffe de centre, elle adopte une approche qu’elle qualifie de « sur-mesure » : « Chaque caserne a son histoire, ses forces. Il faut bâtir en respectant cela », explique la lieutenante, connue pour sa capacité d’écoute et sa rigueur.


Carole Majewski a dû se battre pour faire sa place dans un univers encore majoritairement masculin. Mais elle refuse de se laisser enfermer dans le rôle de « femme pompier ». « Ce qui importe, c’est l’engagement, pas le genre », martèle-t-elle. Sa nomination est une avancée symbolique, mais elle préfère mettre l’accent sur la compétence et l’expérience, qui sont, selon elle, les vraies clés de la réussite dans ce métier exigeant.



Une vie tournée vers les autres

Pour Carole, les liens humains restent au cœur de son métier. Les interventions marquantes laissent parfois place à des souvenirs plus simples, mais tout aussi précieux : « Ce qui reste, ce sont les relations, cette solidarité qui se construit sur le terrain et en dehors », partage-t-elle avec émotion.



Consciente de son rôle d’exemple, elle adresse un message fort aux jeunes filles : « Rien ne doit les freiner. Elles peuvent devenir ce qu’elles veulent, y compris cheffe de centre. »


En dehors de son métier, Carole Majewski est une passionnée d’escalade, une discipline qui l’a menée jusqu’aux Jeux olympiques de Paris 2024, où elle a officié comme arbitre. Côté professionnel, elle ne s’arrête pas là : son prochain défi est d’intégrer le centre de gestion interministérielle de crise. « Je fonctionne avec des objectifs à moyen terme. Mon moteur, c’est toujours d’apprendre et d’avancer », affirme-t-elle.


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